Le Quebec: Coté eau

Meme si nous n'avons visité le Quebec que durant une dizaine de jours, nous avons tenu à rédiger un petit article vis à vis du mode de consommation "étonnant" des québécois.

De la meme manière qu'aux Etats-Unis, nous avons rencontré de nombreux habitants grace notamment au Couchsurfing, aux transports publics et au covoiturage. Nous avons visité les villes de Quebec, Montréal et Chicoutimi (à coté du lac Saint-Jean).

Ici, le prix de l'eau est forfaitaire, inclus dans les taxes (personne ne sait réellement combien il paie pour la patie eau). L'eau est considérée comme "gratuite" et aucune habitation n'est équipée de compteur. Pour information, en France, il ne reste que quelques villages dans les endroits reculés qui appliquent encore une tarification forfaitaire. Ce type de tarification se fait de plus en plus rare à travers le monde (meme à Dakar au Sénégal qui est l'étape suivante de notre voyage, les habitations sont équipés de compteurs). La majeure partie des pays appliquent donc dorénavant le principe pollueur-payeur.

Ceci peut expliquer en partie la très forte consommation en eau au Quebec (environ 500 l/j/hab, l'une des plus fortes au monde). Le mode de vie des québécois est très consumériste, à l'image du reste du continent nord-américain. Une importance capitale est accordée aux choses matérielles (maison, voitures, moto-neige,...).

Les voitures et entrées de garage sont lavés très (ou trop!) régulièrement. Les robinets coulent parfois en continu, spécialement l'hiver pour éviter le gel des canalisations lorsque la température tombe à moins de -30°C. La ressource hydraulique (ruisseaux, lacs, précipitations,...) au Quebec est très importante, ce qui conforte les gens dans leur surconsommation.

L'eau peut parfois couler en continu sans que cela ne dérange personne

Pour conclure, nous pouvons dire que la gratuité de l'eau est une bonne chose pour les personnes les plus pauvres (après tout l'eau est vitale!). Néanmoins, il demeure que les personnes ne se rendent plus vraiment compte que ce bien est précieux (nous pouvons faire la comparaison avec la gratuité de l'accès aux soins médicaux en France contrairement à d'autres pays du monde). Le risque est alors que cela génère des consommations abusives.